Alors, aujourd’hui, c’est plutôt une longue interview (pour notre plus grand bonheur) d’un coach en business dont j’apprécie le contenu et surtout la personnalité.
Je dois dire que je publie son interview un profond enthousiasme car d’une part, nos offres sont très similaires et ça m’a aussi satisfaite ( personnellement) de savoir que c’est une tendance qui devient toujours plus forte. Nous savons qu’aider au mieux les entrepreneurs qui se lancent passe par du coaching personnalisé et que le discours d’hier très axé sur le marketing bling bling s’essouffle progressivement.
C’est la nouvelle génération des coach en business que représente parfaitement bien Henri-Luc et je vous laisse découvrir son interview dans laquelle il développe bien cette philosophie du business – qui est aussi la notre sur Travail-nomad.
Pourrais-tu nous décrire ton parcours rapidement avant que tu te lances sur internet ?
Avec plaisir. Et bonjour à toi, fidèle lecteur(rice) de Travail-Nomad. Prends une tasse de thé, café ou chocolat chaud, et prépare-toi à recevoir une bonne dose de motivation 😉
Mon parcours est celui que rencontre la très grande majorité d’entre-nous. Mais c’est également celui qui est le plus traître et dur pour se lancer. Je t’explique tout cela juste après.
Après avoir un bac S en poche, je me lance dans des études sur l’expertise-comptable (cela consiste à conseiller au mieux les clients qui ont une entreprise, d’un point de vu financier, stratégique, comptable, juridique et social).
Pourquoi me lancer dans ce domaine ? Parce que, comme la grande majorité des personnes de 18 ans, aucun métier ne m’animait ni ne m’attirait particulièrement. Et comme il faut bien choisir une voie (ce qui est, en réfléchissant, un sacré coup de poker pour trouver sa voie du premier coup), je me dirige vers un domaine qui ne m’est pas totalement inconnu.
Sans grande passion, j’enchaine les diplômes jusqu’au doctorat. Oui, j’ai dit que j’étais pas passionné, mais j’aime finir ce que je commence. Avoir un mauvais livre entre mes mains est une malédiction pour moi.
Est-ce que la passion vient en mangeant ? Point du tout.
Je ne dis pas que je détestais mon travail. J’aimais aider mes clients, les conseiller au mieux, les rassurer quand ils n’arrivaient pas à avoir une vision claire de leur entreprise à long terme, et leur apporter de manière générale toute l’aide pour développer leur business, d’un point de vue forme juridique lors de la création de leur entreprise, régime d’imposition, positionnement sur le marché, techniques pour se différencier, stratégies à mettre en place, création d’indicateurs pour piloter leur business etc.
Néanmoins, beaucoup de chose me manquait.
On te propose une sortie le mercredi soir, que tu refuses car tu as l’esprit embrumé et les yeux fatigués. Et tu n’aspires qu’à une chose, ne pas manger tard, et te coucher de bonne heure, pour repartir le lendemain pour une 768ème journée qui sera à 99% identique à la 767ème…
- La première était, et tu la connais surement, la passion. Je n’avais pas d’entrain en me levant, et le dimanche soir manquait cruellement d’enthousiasme.
- La reconnaissance aussi faisait partie du banc des absents, grignotant cette motivation, centimètre par centimètre.
- La pression constante cannibalisait mon énergie, si bien que le soir, en rentrant chez moi, j’étais HS. Tu vois de quoi je parle ?
Je te parlais plus haut du côté pernicieux et traître de cette douce et lente fatigue chronique.
Pourquoi est-ce traître ?
Parce que dans cette configuration, aucun événement déclencheur ne te réveillera en te donnant une grande claque !
Si tu subis un licenciement, un burn-out, ou autre événement brutal, tu es contraint de lever les armes et de te battre ! Tu trouveras la détermination pour affronter ce changement qui fait si peur.
Souvent, rien.
Et c’est là qu’on voit que cette situation, vécue par les très grandes majorités d’entre-nous, est la pire situation pour relever la tête et se lancer.
Mais elle n’est bien-sûr pas insurmontable, loin de là 😉
Est-ce qu’il y a eut un déclencheur, un moment clé où tu t’es dit qu’il fallait que tu changes de situation et partages tes connaissances ?
Le déclencheur a été une prise de recul à un moment où je devais faire un choix déterminant : décider si je rachetais le cabinet d’expertise-comptable dans lequel je travaillais (ce qui impliquait des emprunts, et donc un retour en arrière quasi-impossible).
J’aime les défis, les challenges.
J’aime avancer dans la vie, apprendre, aider, partager mes connaissances, accompagner les personnes à aller d’un point A à un point B.
J’ai comme philosophie d’être meilleur que la semaine précédente, quelque soit le domaine, comme lire (j’ai lu plus de 300 livres), faire du sport (je pratique le running, les trails, les semi-marathon, le tennis, badminton et musculation), améliorer sa nutrition (ton corps et ton esprit te le rendront au centuple). Je passe également beaucoup de temps à faire de la photographie, et à pratiquer des instruments de musique (piano, guitare électrique et folk, harmonica, ocarina, kalimba, batterie etc) et à développer sans cesse mon mindset et ouverture d’esprit.
Chaque semaine j’avance avec passion et entrain. Et si tu te poses la question : oui, j’ai donné ma télé, une de mes meilleurs décisions, que je t’encourage vivement à faire de ton coté.
Mais dans ma vie professionnelle, je ne ressentais nullement ce développement de soi, ni la passion que je peux mettre dans mes activités sur mon temps libre. Je pense que tu connais ce ressenti.
J’avais l’impression de stagner (doux euphémisme). De perdre mon temps, qui ne cessait de s’écouler inexorablement.
Je me disais “mais pourquoi tu restes ? Tu es en train de perdre un temps précieux, que tu ne pourras plus jamais retrouver”.
Petit à petit, tu prends conscience que si tu n’agis pas, rien ne changera.
Tu tournes en rond ? Alors casse le cercle.
J’ai donc refusé de saisir l’opportunité de reprendre le cabinet d’expertise-comptable.
Il est là l’électrochoc divin, qui vient casser le cercle, et remettre en question tes choix. Je pense qu’on doit tous passer par des moments difficiles. Mais il s’agit de l’élément initiateur du changement.
Mais le chemin n’a pas été une ligne droite pour arriver là où j’en suis.
J’ai d’abord réfléchi à racheter une entreprise dans un autre domaine, comme une salle de sport ou un espace détente (sauna, hammam, jaccuzzi).
J’écumais tous les week-ends les sites de cessions de fonds de commerce pour dénicher une bonne affaire. Je visitais les entreprises qui m’intéressaient, récupérer leurs comptes annuel pour les étudier et voir leur santé financière.
En parallèle, je faisais quelques prestations photos et expositions, pour voir si cela me plaisait.
J’ai également lancé une activité de coach en développement personnel pour atteindre les objectifs que mes coachés se sont fixés (j’avais un site sur Wix, j’espère que je n’irai pas en enfer quand je me présenterai la haut…). Cela a été un fiasco.
Mais à défaut de m’y prendre de la bonne façon et d’avoir établi une réelle stratégie, la détermination a toujours été à mes côtés pendant cette grande phase de test en tout genre.
Un conseil fondamental : agis, et sois en mouvement. Il est quasiment impossible de trouver du premier coup ta vocation. Mais ce n’est qu’en essayant que tu t’en rapprocheras de jour après jour.
Après de nombreux essais infructueux, j’ai lancé une chaîne Youtube de Piano, avec pour seul but d’enregistrer mes covers (reprise de musique existante à ma façon), pour les conserver, tout simplement, et pouvoir les partager avec tous ceux qui aiment la musique.
Puis, en voyant que d’autres youtubers en vivaient grâce à la vente de formation en ligne de piano, j’ai commencé à creuser l’idée, et à me mettre à faire du contenu qui ciblait les pianistes débutants.
Ce monde du business en ligne m’a fasciné.
Il est tellement loin du monde du salarié et des business physiques.
Le fait de partager ta passion, d’aider les personnes, te donne une motivation qui est souvent éteinte par un travail professionnel vide de sens et éreintant.
Un business physique à des avantages, mais il s’agit ni plus ni moins d’une prison dorée. Tu n’es pas libre, car tu es au service de ton entreprise. Je vois cela comme une grosse machine, que tu dois venir alimenter à heures fixes, lieu fixe, sans possibilité de la mettre en “pause” quelques heures ou quelques jours.
Je me rappelle avoir enchaîné des semaines de 30h-40h pour mon business en ligne (il y a une quantité de choses faramineuses à apprendre), en plus de mes 35h dans le cabinet d’expertise comptable.
Mais quand on aime, on ne compte pas 😉
Une petite anecdote rigolote, je suis allé voir au cinéma, à sa sortie, la Reine des Neiges 2 (on ne me juge pas ;)).
J’avais bien aimé cette musique accrocheuse, et me suis dit “celle là, faut que tu la fasse right now ! Plus tôt tu la posteras sur ta chaîne, plus tôt elle pourra t’apporter de la visibilité”.
Mais la partition n’était pas encore sortie, forcément.
Alors dès le retour de la séance de cinéma, ni une ni deux, je prends un papier et crayon, et je commence (il est 23h) à recopier la musique à l’oreille.
Les deux jours suivants, je travaille toute la soirée (et un peu la nuit), pour m’entrainer à la jouer, me filmer, monter la vidéo et la publier.
Cela montre la passion que peut te procurer ton activité. Pas sur que j’aurai eu le même entrain pour établir les bilans de mes clients.
Puis, voyant le potentiel des business en ligne, et étant tombé amoureux de ce modèle qui allie plaisir / flexibilité / liberté, je me suis lancé dans l’aide et l’accompagnement, pour les personnes déterminées, à lancer leur propre business en ligne, sur la vente de leurs connaissances (création de formation ou coaching), du tout début, jusqu’à en vivre pleinement.
Mes 10 ans d’expérience dans des cabinets d’expertise-comptable, ainsi que mes deux business en ligne, me permettent d’avoir une vision assez large pour aider au maximum les personnes souhaitant devenir infopreneur.
Il y a tellement de choses à savoir pour réussir son business en ligne, en plus de ton secteur d’activité, que se lancer à l’aveugle ne donne que très rarement de bons résultats.
Et là, je peux dire que j’ai trouvé ma vocation : aider les personnes qui en ont marre de leur travail, qui aimeraient avoir une vie professionnelle épanouissante, qui aimeraient partager leurs connaissances en aidant les personnes concernées.
- Les aider à trouver leur épanouissement dans leur vie professionnelle, qui rejaillit ensuite dans leur vie personnelle.
- Les aider à être impatient de se lever chaque matin pour démarrer cette journée.
- Les aider à trouver le chemin le plus court et le plus efficace pour lancer leur projet, le développer, et en vivre pleinement.
Car je tiens à préciser une chose fondamentale : n’importe qui peut lancer son business en ligne, n’en doute pas.
Tu n’as besoin que d’une seule chose au départ : l’envie.
Comment tu gères tes deux activités ? C’est ta particularité (je trouve), est-ce une force ou est-ce difficile finalement en terme de charge de travail ?
D’un premier abord, on pourrait se demander ce qu’il y a de difficile à gérer deux activités distincts en ligne. Il suffit de les automatiser au maximum, puis pourquoi pas d’en créer une troisième.
En théorie oui. C’est également ce que tous les marketeurs essaient de te faire croire : “automatiser son business, générer du revenu passif, et siroter sa pina colada aux Bahamas”.
Dans la réalité, cela ne se passe pas comme ça.
Je ne dis pas que c’est impossible de bien faire tourner deux business. Mais il va falloir mettre en place deux stratégies bien distinctes, et continuer à travailler sur chacune des activités.
Il y a deux difficultés principales à avoir plusieurs business en ligne, que je n’avais pas vraiment anticipé au début. Bon j’avoue tout, je me suis fait carrément déborder. Genre un tsunami qui t’arrive dessus, m’obligeant à mettre en pause certaines sources de mes trafics, désorganisant tout mon workflow un certain temps.
- La première difficulté est : le temps.
Les revenus passifs n’existent pas. Il faut passer un minimum de temps dessus. De plus, quand tu vends des formations, tu dois toujours gérer le support client, les réponses aux interrogations de tes clients, la création de contenu pour ne pas tarir tes sources de trafic, faire une veille stratégique pour toujours être au plus proche de tes clients et connaître leurs problèmes (qui peuvent changer avec le temps), faire les mises à jour de ton site, etc.
Rajoute à cela un deuxième business, et tu peux très facilement boire la tasse (et ça sera pas de la pina colada ;)).
- La deuxième problème est : la présence sur internet
Pour moi, la confiance que tu arrives à transmettre est primordiale. Je prône haut et fort que le marketing de la confiance est bien plus puissant et efficace sur le long terme que le marketing de la peur, qui consiste à appuyer tellement fort sur ton problème douloureux, que tu vas finir par acheter. Non par envie, mais par peur. Le cerveau humain fonctionne de cette façon. On attache bien plus d’importance à ce qu’on pourrait perdre, qu’à ce qu’on pourrait bénéficier.
Le marketing de la confiance consiste à davantage travailler sur le lien avec ton audience, pour qu’ils aient, à terme, pleinement confiance dans la qualité de tes formations, ton sérieux, et ta réelle envie d’aider les personnes concernées.
Au niveau du temps, dans le marketing de la peur, un simple mail suffit, du genre “si tu ne résous pas ton problème, tu rateras ta vie, ta compagne ou compagnon partira, tu devras vendre ta maison, vivre sous un pont. Il ne te restera plus qu’une chose : le regret de ne pas avoir acheter ma formation, qui aurait pu changer ta vie”. Je force le trait, mais c’est la philosophie à l’heure actuelle. Qui aura très probablement une fin. Du moins je l’espère très sincèrement, car elle est souvent mensongère et manipulatrice..
Alors que dans le marketing de la confiance, le lien doit être constamment présent. Tu dois être présent sur les réseaux, générer du nouveau contenu hebdomadairement, répondre à toutes les demandes que tes clients et futurs clients se posent.
Cela demande bien sûr beaucoup plus de temps.
Alors comment faire ?
Je suis actuellement en plein réflexion et remaniement stratégique, que je vais partager avec toi.
Les petites formations de piano (1 à 2h) demandent beaucoup de temps. Trop de temps pour un business secondaire. Mon business principal est l’aide à la création des business en ligne. Toute mon énergie va donc dans mon activité Ton Business Pour De Vrai.
L’idée serait de créer une grosse formation de piano (plus longue et évidement plus cher), pour réduire le temps du support client et les réponses.
Je pense également réduire mes vidéos piano sur Youtube, mais être davantage présent sur les groupe FaceBook, pour garder un contact proche avec mon audience de pianiste.
Cela permettra de continuer à faire ronronner mon activité d’apprentissage du piano, avec une dépense de temps et d’énergie minimale.
Avoir deux business en ligne restent une grande force.
Cela permet de tester énormément de stratégies, mais également d’avoir une vue plus vaste sur les différentes audiences, et comment les gérer.
On ne met pas en place les mêmes stratégies, système de mailing, création de contenu et les mêmes approches avec une audience de pianiste, qui désire apprendre un loisir, qu’avec des futurs entrepreneurs qui veulent créer leur business en ligne et en vivre pleinement.
L’une concernent des particuliers, l’autre des professionnels. Les problématiques sont fondamentalement différentes, et tu ne peux copier coller un modèle pour l’appliquer sur l’autre. Enfin si, tu peux …. mais n’attends pas de vente en retour.
Si bien que lorsque je coache un client pour lancer son business en ligne, je peux autant lui apporter une aide précieuses quand sa cible est, par exemple, les particuliers qui veulent dresser leur chien, que les entrepreneurs qui veulent améliorer la santé des professionnels passant 8 heures par jour sur une chaise de bureau (pense à faire régulièrement une pause, et surtout mets ton corps en mouvement 5 minutes ;)).
Qu’est-ce qui a été le plus difficile pour toi quand tu as démarré? (obstacle mental, manque de savoir-faire, pratique, etc).
Pour moi, cela a été clairement le manque de savoir concernant le monde des business en ligne.
- Comment avoir une présence sur internet ?
- Comment tourner une vidéo et comprendre le SEO de Youtube pour avoir une bonne visibilité ? Ainsi que le SEO de ton site, blog, et réseaux sociaux ?
- Sur quels réseaux aller d’ailleurs ?
- Comment mettre en place du trafic organique ?
- Quels sont les canaux d’acquisition pertinents ?
- Quelles sont les erreurs à ne surtout pas commettre pour ne pas perdre des mois, voire des années ?
L’organisation est également un obstacle où il faut rapidement trouver des solutions, avant que la démotivation ne t’entraine dans l’abandon. Gérer un poste salarié avec un business en ligne, tout en continuant à pratiquer tes loisirs (sport, lecture, art, sorties, voyages) peut vite devenir un casse-tête.
Mais je peux clairement te dire, après avoir discuté avec plusieurs centaines de personnes qui veulent se lancer, que le vrai problème, c’est l’obstacle mental.
On m’a souvent dit :
“Ce n’est pas le bon moment pour me lancer”
“Ma situation financière m’empêche de me lancer”
“Je n’ai pas le temps en ce moment”
“J’attends que mon enfant ait tel âge”
“Je ne suis plus assez jeune, j’ai loupé le coche”
“On verra le 1er janvier de l’année prochaine”
Tout cela, ce ne sont que des problèmes secondaires dans la très grande majorité des cas.
Car le vrai problème, tu le connais déjà au fond de toi.
C’est cette grande Dame, vétue de noir, les yeux brillants, qui vient corrompre ton cerveau. Il s’agit de la Dame de la Peur.
Et cela est parfaitement normal d’avoir peur de se lancer. Il s’agit d’un changement de travail, d’un changement de style de vie, d’un changement de cadre. Et comme tout changement, tu as de l’incertitude, et donc de la peur et de l’appréhension. Ton cerveau pense qu’il y a un “danger”, et freine des deux pieds !
C’est pourquoi je parle autant de stratégie de business en ligne sur mon blog et chaîne youtube, que de mindset. Car le mindset sera autant un frein pour toi, que le manque de compréhension de ton écosystème et d’analyse de stratégie pour réussir ton business en ligne.
Tu as envie de vaincre la Dame de la Peur ? Je t’ai concocté un article complet sur “Vaincre la peur de lancer son business”. Prends les armes, et prépare-toi à terrasser une bonne fois pour toute cette Peur.
Penses-tu que tu as fais des erreurs dans ton parcours? Si oui, quelle leçon peux-tu en tirer ?
J’ai bien sur fait beaucoup d’erreurs, et je suis content de les avoir faite. Cela s’est révélé très formateur.
Comme dit la citation “si tu n’agis pas, tu ne risques pas d’échouer”.
Je sais que l’erreur fait beaucoup culpabiliser, et que c’est souvent un obstacle de taille. On a peur de “se planter”, alors on n’agit pas.
Mais qui peut commencer une nouvelle chose sans faire d’erreurs ?
Qui as appris à conduire une voiture en 5 minutes ?
Qui es rentré sur un terrain de basket en enchaînant les 3 points ?
Qui as appris à cuisiner ce délicieux moelleux au chocolat du premier coup ? (ça sent encore un peu le brûlé nan ?).
Les erreurs sont à la base de l’apprentissage. Sois fier d’en faire, cela montre que tu agis. Et surtout, laisse le regard des autres aux oubliettes. Car cette peur traduit souvent une dévalorisation de soi, car l’ego peut en prendre un coup, suite au regard des autres.
Aucun vrai entrepreneur ne critiquera tes erreurs.
Aucun.
Seuls ceux qui n’agissent pas se permettront de juger tes échecs. Mais faut-il vraiment s’attarder sur ces remarques au mieux maladroites, au pire démontrant une certaine jalousie ?
N-O-N
Néanmoins, en parlant d’erreurs et d’embûches, certaines choses ne peuvent être devinées. C’est pourquoi les formations et coachings sont des alliés puissants et indispensables. Tu apprendras des connaissances très peu accessibles, découlant d’années d’expérience, et surtout tu les apprendras en quelques heures, au lieu de tâtonner des années, en faisant une multitudes d’erreurs. C’est un concentré d’expérience que tu t’offres. Une des choses les plus précieuse.
Ma plus grosse erreur a été de me lancer sans vraiment me renseigner sur le fonctionnement d’un business en ligne, ni en établissant une stratégie claire, avec des objectifs hebdomadaires et mensuels, en pensant que le trafic viendrait tout seul.
Résultat : pour mon site de coaching en développement personnel, j’ai passé des mois à créer mon site, construire un programme efficace, établir une offre qui réponde à un besoin, me former, dépenser plusieurs centaines d’euros dans mon site et formation, pour avoir eu un nombre total de visite s’élevant à …. 0, en un an.
Je ne te cache pas que la motivation en prend un sacré coup.
Mon activité de pianiste a commencé sur le même chemin, très peu de vues (5-10 par vidéos). Puis j’ai commencé à comprendre les tenants et aboutissants.
J’ai désormais une dizaine de milliers de vues par mois, et une moyenne de 10 inscrits par jour sur ma mailing list (sachant que j’y consacre 1-2 heures par semaine).
Tout cela a été très formateur, et m’a permis de lancer sereinement mon activité sur l’infopreneuriat.
Si je devais restituer les trois principales leçons que j’en ai tiré, je dirai :
- Passe à l’action. Mieux vaut mal faire quelque chose, que ne rien faire du tout.
- Garde la motivation, même en pleine tempête. Le soleil finira toujours par percer.
- Forme-toi ou demande un coaching, pour être réellement efficace dans le développement de ton business, et atteindre rapidement tes objectifs. Tu commenceras à gagner ta vie bien plus vite (et être plus serein), et tu rentabiliseras au centuple les quelques centaines d’euros dépensés pour acquérir des précieuses connaissances.
Tu vois comment ton activité dans 5 ans? Qu’est-ce qui serait l’idéal pour toi?
Merci Ines pour cette question dont je ne me suis pas encore vraiment posée.
Cela a été l’occasion d’y réfléchir.
Dans 5 ans, je vois mon activité comme une activité complète, proposant un catalogue de formation riche et complet, permettant d’aider chaque personne, en fonction de son avancement (du tout début au stade projet, à un business qui dégage assez de résultat pour en vivre pleinement).
Il en va de même pour les coachings d’accompagnement, qui apportent la touche “personnalisation, guidage, et plan d’actions à suivre”.
J’aimerai également bouger les codes. Il y a trop d’arnaqueurs sur ma thématique. Trop de techniques et hacks qui ne sont que du vent, trop de marketing de la peur. Tout cela décrédibilise cette profession. De plus, on peut très bien réussir en étant vrai, et non en se créant un personnage fictif qui ne fait que dire ce que les personnes veulent entendre.
J’aimerai aussi attirer l’attention sur le fait que trop de personnes qui gagnent de l’argent sur internet donnent ensuite, avec bienveillance en général, des conseils pour réussir. Le problème est qu’ils ont réussi avec leur propre méthode, et que c’est cette méthode qu’ils t’enseignent. Or, il n’existe pas une seule méthode, mais ta méthode à toi, en fonction de tes valeurs, objectifs et temps que tu souhaites y consacrer.
Toute la valeur de l’accompagnement à la création des business en ligne est de s’adapter à chaque personne, de comprendre ses réelles motivations et objectifs, et d’établir une stratégie sur mesure.
Il faut donc avoir une vision globale et complète de l’entrepreneuriat. D’ailleurs, si je donnerai ma méthode de façon très détaillée, il est certain qu’elle ne s’adaptera pas à la majorité des personnes.
Un rond reste un rond
Un carré reste un carré
Si tu essaies d’imbriquer un carré dans un rond, tu n’arriveras pas à grand chose.
Mon idéal, mon utopie, serait que plus personne ne doivent sacrifier sa vie professionnelle pour quelques milliers d’euros par mois. Que dans 5 ans, les pays francophones fassent à nouveau un sondage, avec comme question “êtes-vous heureux au travail ?”, et que 100% des réponses soient “oui”.
Bien sûr cela ne pourra probablement jamais être atteint. Mais mon but est de te proposer toutes les formations, coachings et livres nécessaires pour atteindre ce résultat.
Comme tu peux le voir sur l’accueil de mon site “Ma Mission est la Réussite de ton Business”.
Ce n’est pas une phrase marketing.
C’est mon idéal. Quelque chose qui vient du coeur, et non du cerveau.
Tu fais du coaching, est-ce que tu peux nous dire concrètement en quoi tu peux aider le lecteur qui te découvre?
Quand on lance son business en ligne, c’est un peu l’éruption volcanique dans sa tête, les doutes, incertitudes et découragements t’assaillent de toute part, même quand tu dors (et surtout à ce moment là en fait).
Tu as mille questions qui ne cessent de germer. Et statistiquement, si tu n’as aucune vraie connaissance approfondie, tu as très peu de chance de prendre le bon chemin.
Je sais qu’au début on nage en plein brouillard, on n’avance pas, on ne sait pas si on est dans la bonne direction, et on ressent rapidement de la démotivation.
Mon rôle est de dissiper ce brouillard, et de te montrer un chemin sans embûche.
J’analyse donc ton écosystème (site, blog, chaîne Youtube, réseaux sociaux), ton positionnement, les stratégies pour attirer les clients et pour vendre correctement, l’impact de ton personnal branding, la pertinence de la stratégie que tu as mis en place.
Je gomme toutes les erreurs que tu es en train de commettre, et te donne un plan d’action clair et précis que tu devras appliquer dans les prochains mois / années pour développer ton business, à ton image.
Tu peux me contacter ici pour un coaching. Le premier mail est gratuit, et permet de voir si j’ai assez de matière venant de ton business pour te proposer mon coaching.
Pour t’aider au mieux dans la réussite de ton business, tu peux me retrouver sur mon Blog et ma chaîne Youtube. Tu trouveras plein de conseils, de techniques, de conclusion de mes tests (bon ou mauvais) et de quoi renforcer ton mindset.
Tu peux également me suivre sur instragram (ton.business.pour.de.vrai), où je donne des “speed-conseils” à appliquer. Ce sont plein d’astuces à appliquer, qui te permettront de poser de nombreuses pierres à ton business.
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Je te remercie Ines, pour ta bienveillante invitation, et je remercie vous tous pour avoir lu cet article. Cela montre déjà que vous avez atteint un certain stade de motivation, et que vous n’êtes pas loin de franchir le pas, ou de développer votre business.
Si je devais te donner le meilleur conseil, il se résumerait en un mot : AGIS.
Je te dis à très vite, et longue vie à ton business !