En fait, c’est vrai, avoir un CDI ne m’a certes jamais fait rêver mais je mentirais si je disais que je n’ai pas voulu à un moment donné avoir un bon CDI.
C’était – je m’en souviens encore- après mes études à la fac et c’était le saint graal que tout le monde recherchait à ce moment là. Bah oui, étant étudiant, on avait déjà tous bien cravaché dans des jobs de merde et nos diplômes étaient censés servir à ça finalement : trouver un bon boulot, bien payé (si possible) et surtout en CDI.
Pourquoi CDI? Bah…vous le savez mieux que moi. La stabilité et la sécurité, hein. Mais, je rêvais d’indépendance donc ce n’est pas le CDI tant que je cherchais que les portes qu’il pouvait m’ouvrir. Je vous dis plus bas ce que j’avais en tête à l’époque.
Bref, j’ai donc fais comme tout le monde et j’ai cherché les offres d’emploi en CDI. Je me sentais maline en revanche. Je me connaissais déjà à l’époque et je savais pertinemment que ce n’était pas pour moi.
Mais, il y a une chose que je voulais, c’était faire un crédit immobilier. Oui, je ne peux pas vous l’expliquer ici dans cet article précisément mais j’ai toujours eut en tête de faire un crédit immobilier.
😎 Pour plusieurs raisons, j’ai toujours voulu être propriétaire et être proprio le plus tôt possible.
Quand on voit le montant de nos loyers cumulés avec les années, eh bah oui, ça monte très vite et on se rend vite compte que cela aurait pu servir à l’achat d’un appartement. Pour moi, c’était ( et c’est encore dans une moindre mesure) une hérésie que de payer un loyer, tous les mois, sans rien en retour.
( C’est bien longtemps après que j’ai décidé de non pas faire de crédit, mais de gagner directement la somme d’un appartement grâce à un business qui tourne).
Bref, voilà donc pourquoi je cherchais avec avidité et impatience un CDI plus que tout. Mon but était simplement de pouvoir demander un prêt à la banque pour acheter un petit appartement en PINEL que j’aurai mis en location par la suite. Bah oui, voilà donc ma stratégie de duchesse. Pas mal, non? En tous les cas, très classique, j’en conviens.
Toujours est-il que je le voulais mon CDI, à cette époque fabuleuse où j’avais la vingtaine.
Avoir un CDI et avoir le blues..
Pour moi, sauvage comme je suis, le CDI et tout ce qui lui ressemblait me donnait la chair de poule. Ce n’est pas contradictoire avec le fait que j’en cherchais un absolument. Vous l’avez compris, c’était plus un moyen qu’une fin en soi.
Ce que je veux surtout dire dans cet article, c’est que malgré ma quête effrénée, tous les jobs que je faisais en salarié me donnaient la gerbe. J’ai essayé pas mal de jobs différent et l’autorité d’un chef m’a toujours déboussolé. Si le job était trop simpliste, je partais vite car je n’ai jamais eut peur de démissionner.
C’est étrange comme certains d’entres nous ont besoin de suivre leurs propres voies. J’avais envie d’écrire, de crier, de dire et de faire. J’avais envie d’exister pleinement et cela devait se faire à travers mon travail. On y passe toue la journée; On ne peut pas -donc- se permettre de ne pas apprécier son travail. Vous imaginez, se lever la matin sans avoir envie d’aller au taf? Impensable. Je ne voulais pas, et ce depuis ma plus tendre enfance, réduire ma vie à un travail.
Ou alors fallait-il que le travail en question soit extrêmement passionnant ou utile.
J’ai toujours rêvé d’avoir une grande vie, faites de grands projets….nobles si possibles. Bon, après, c’est tout à fait normal. On a tous idéaliser nos vies, au départ et heureusement pour nous. D’aussi loin que je me souvienne, je ne me suis jamais projeté en étant une simple prof ou une simple employée de bureau.
Malheur à moi, je rêvais de grandeur…
« Rêver grand » comme on dit, a toujours été une évidence pour moi. Non, ce n’est franchement pas de l’arrogance. Ça m’a causé beaucoup de mauvaises choses et j’aurai voulu au final rêver petit et rêver pragmatique….Je vous jure que c’est vrai.
Suivre la voie classique de tout le monde et avoir la vie de tout le monde..
Ouai, bof.
Je sais qu’en disant ça, je dis rien. C’est tellement typique de notre époque et de notre génération que je ne vais pas vraiment m’attarder sur ce point. Je veux dire, on connait tous des personnes autour de nous qui sont dégoutés des modèles préconçus qu’on nous impose et qui veulent les briser.
Moi, je suis comme ça et je pense que vous aussi, qui lisez ce blog, avez quelque chose en vous qui vous dit de dire merde aux diktats de la société.
Ceci dit, j’aimerais quand même préciser quelque chose. On a pas à critiquer ni ceux qui veulent suivre la voie classique ni ceux qui veulent s’en échapper.
J’ai vu beaucoup trop de personnes se disant marginales critiquaient les gens qui voulaient vivre une vie classique, à base de CDI, de voiture hybride et de maison en banlieue.
😯 On est libre de faire nos choix et de suivre la vie que l’on veut mener. Mes soeurs, par exemple, ont des vies très classiques et elles sont très heureuses comme ça. On a pas à imposer ses propres vues, que ce soit d’un côté ou de l’autre.
La morale est finie, en effet. Désolée si j’en vexe certains parmi vous mais je trouve essentiel de le rappeler.
Faire le pari de créer sa propre vie…
On y vient donc.
Je vais essayer de faire court concernant ma recherche d’emploi en CDI. Est-ce que j’ai finalement trouvé?
Non.
Tout simplement non. Alors, pour être franche avec vous, je n’ai pas bien chercher.
À l’époque, après mes études, je ne voulais plus du tout vivre à Paris. D’ailleurs, j’avais vécu la dernière année de force pour ainsi dire car je ne voulais plus vivre dans cette ville depuis longtemps. Je l’ai fait uniquement pour valider mon diplôme à la Sorbonne. Voilà tout. Sans la fac, je ne serais pas rester dans la ville.
Enfin bref, du coup (ah les expressions orales à l’écrit!), mon premier but était de partir m’installer en Espagne. Je me disais que j’allais forcément trouver un travail dans mon domaine car je visais globalement les petites structures internationales. Je voulais travailler dans un cabinet de recherche en fait.
Bien entendu, ça ne se passe pas comme ça. Le temps d’apprendre l’espagnol et de bien s’insérer dans la société, j’ai dû faire autre chose.
C’est comme ça que j’ai repris le job que je faisais quand j’étais étudiante: rédactrice freelance.
Voilà pourquoi il y a une sorte de continuité dans ma carrière ( si je peux parler de carrière) de rédactrice.
Cela m’a donné le temps finalement de créer des startups. ( Il y a tellement à dire sur ce chapitre que je vous invite à regarder la rubrique strartup)
Même si aujourd’hui, j’ai d’autres entreprises, au final, en creusant bien, ces dernières tournent quasiment toujours autour de la rédaction.
Je l’ai finalement toujours fait de façon plus ou moins professionnel. J’ai toujours écrit depuis l’âge de mes 15 ans, par ailleurs. J’ai sérieusement toujours écrit et j’ai noirci je ne sais pas combien de cahier moleskine.
Au final, devenir rédactrice était la voie inévitable sachant que je voulais où devenir prof de philo ou journaliste….ou conseillère du roi ( sans déconner, c’est vrai).
L’histoire vous semble décousue?
C’est normal, je n’ai pas vraiment de chute.
La seule chute que j’ai, c’est un véritable saut.
Car, c’est le jour où j’ai renoncé à mon CDI que j’ai commencé à devenir officiellement freelance. C’est le jour où j’ai assumé ( car il s’agit de cela) mon esprit entreprenarial.
Je vais m’arrêter là pour ce récit, mais sachez que c’est à partir de là où je me suis épanouie.
J’aurai pu avoir le meilleur CDI du monde, ça n’aurait rien changer. Ce n’était pas la salariat qu’il me fallait, mais bel et bien, le fait de monter ma propre entreprise.
Depuis, je me sens mieux, plus en accord avec moi-même et avec mes principes.
Aussi, je conseille à tout le monde d’arrêter de procrastiner sur ses rêves, de la même manière que si vous n’arrêtez pas de dire que vous allez/voulez voyagez, arrêtez de parler! Arrêtez de parler et faites-le.
Voilà ce que j’avais envie de vous dire ce soir.
Je pense que vous je parlerais plus souvent de mes états d’âmes lorsque je me suis lancée. Finalement, j’ai le recul à présent pour pouvoir mieux en parler.
De même, j’ai beaucoup de gens qui m’écrivent et qui ont du mal à se lancer. Cela pourra certainement les aider et peut-être est-ce votre cas?