Hier encore, c’était un nouveau business que celui des formations en ligne. Dans le paysage français, on avait quelques figures notables qui sont devenus de véritables références dans le domaine.
On peut citer Jean Rivière, Olivier Roland, Aurélien Amacker ou encore Sébastien Night ( le marketeur français). Alors, oui, il y ‘en a d’autres mais disons qu’en tous les cas (pour moi) , c’était les personnages les plus visibles.
C’est aussi les premiers à avoir utiliser Youtube comme vecteur de trafic après leur blog. En effet, à l’origine, les formateurs en question étaient des blogueurs et ils vendaient des formations pour créer un blog rentable.
En tous les cas, ça a commencé comme cela car « autrefois », c’était vraiment le seul type de business en ligne qu’on pouvait faire.
Ainsi, ils ont été les chantres de l’indépendance financière, du fait d’avoir un business et de gagner de l’argent en faisant le tour du monde.
Ce sont eux, en France, qui ont propagé cette nouvelle façon de vivre, en ayant un business en ligne donc. C’était dans la même lignée que Tim Ferris et l’idée de travailler en voyageant sans avoir de contraintes. Même si ça fait discours galvaudé aujourd’hui, il n’empêche qu’on était pas loin de l’image réelle.
Mine de rien, on leur doit beaucoup. À l’époque, c’était novateur et c’était pas aussi bien compris qu’aujourd’hui. De même, techniquement, c’était beaucoup plus compliqué de créer un business que ça ne l’est maintenant. On avait pas tout ces outils tout-en-un comme Podia ou GetResponse par exemple. Il fallait même s’y connaitre en html pour avoir un blog, c’est vous dire!
De surcroit, les paiements en ligne n’étaient pas aussi banalisés. Ils étaient pris pour des fous, des escrocs ou des fainéants qui vendaient du vent.
Vraiment, ils ont réussi alors que le marché était encore « immature ». Nous autres, les secondes et troisième générations de formateurs sont venus dans un marché bien mûr, en comparaison. Beaucoup d’entres nous ont été nourris à leurs préceptes. Certains formateurs de la seconde génération ont même été complètement « modelés » à l’image de ce qu’ils percevaient comme des mentors..
Pourquoi on doit se poser la question de savoir ce que devient ce type de business?
En effet, c’est la question qu’on peut se poser maintenant. Cela fait pour certains plus de 10 années qu’ils sont sur le web. Ils ont la quarantaine et c’est intéressant de voir la suite du parcours.
Au-delà des personnages dont on a évoqué le nom dans l’article, ce qui nous intéresse, c’est plutôt le business en tant que tel plutôt que le formateur lui-même. Que devient le business des formations 10 ans après? Est-ce un business finalement pérenne?
Peut-on se projeter sur le long terme avec ce type de business? Je suis étonnée de voir qu’il n’y a quasiment aucun article qui partage cette réflexion. Si vous en trouvez quelque part, n’hésitez pas à m’en faire part; je suis très curieuse de lire des idées sur cette question.
En fait, je ne suis pas vraiment étonnée car il y a de moins en moins de blogueurs qui parlent de sujet à coeur ouvert. Aujourd’hui, on écrit pour Google et plus pour des personnes. Il faut aller sur les sites anglophones (encore et toujours) pour pouvoir se délecter d’articles pertinents sur le domaine.
Peut-être que cet article va se faire poser la question? Je l’espère et j’espère qu’on viendra apporter d’autres éléments de réponses que ce que l’on va trouver ici.
Avant de vous lancer dans la création d’une entreprise, c’est toujours utile/intéressant/ nécessaire de vous projeter, n’est-ce pas?
Nombreux sont nos lecteurs qui veulent créer un business en ligne basé sur la création. Il est donc important de voir ce qu’il peut se passer. Le but ici, c’est surtout de trouver une manière de créer un business sur le long terme basé sur la vente de formation.
Des parcours atypiques et des business de ventes de formation différents.
Il y autant de business en ligne qu’il y a de formateurs, très clairement. Ainsi, si on suit le parcours des formateurs de la première génération, il en ressort un tableau très disparate.
- Certains ont quasiment rien changé à leur business de départ. Je pense à Olivier Roland qui à toujours la même formation, qui se vend toujours aussi bien. Son livre « Tout le monde n’a pas eut la chance de rater ses études » est toujours mis en vente et il a remixé de deux façons différentes. Il a lancé récemment la version anglaise. Il a sorti une version BD. Olivier Roland est donc dans la stabilité et ces vidéos sont assez proches de ce qu’il a toujours fait. Il continue de voyager et de vendre des formations pour créer un blog. Son blog continue d’être référencé même s’il utilise principalement la vidéo sur youtube et les publicités pour gagner une nouvelle audience.
- Certains se sont professionnalisé, comme c’est le cas avec Sébastien Night. De son business de vente de formation, il en ressort aujourd’hui une vraie machine de type corporate. Il organise toujours des séminaires et des conférences. Il vend des formations et des coaching et à de nombreux employés. On est vraiment loin du business at home du départ quand il vendait des vidéos de formation à la séduction. C’est aujourd’hui encore une référence dans le domaine du marketing.
- Des formateurs comme Jean Rivière nous ont habitué à des changements régulièrement. Jean Rivière est la figure par excellence des formateurs les plus « libres ». Il nous a montré ses différentes expériences de vie dans différents pays du monde. Il nous a montré qu’il était réellement possible de créer un business et de faire des ventes régulièrement en travaillant en slip de chez soi. Pour le coup, 10 ans plus tard, finalement Jean Rivière est resté égal à lui-même. Ces derniers temps, il a filmé sa nouvelle acquisition d’une ferme rurale par exemple. Il continue de vendre des formations sur le marketing, même s’il semble que cela ne soit plus son crédo unique. Jean nous montre que 10 ans plus tard, on peut toujours vivre de son business simplement.
- Des formateurs comme Aurélien Amacker se sont détournés de la vente de formation pour créer des logiciels. Amacker est celui d’entres tous qu’on peut le plus appeler « entrepreneur » dans le sens où il a vraiment créer, lancer et gérer une startup. Bien entendu, le logiciel qu’il vend est un logiciel adapté à son audience. System.io est un répondeur emaling dans lequel on peut aussi héberger et vendre ses formations. Le logiciel à fait un carton car le prix était le plus accessible possible. Il a aussi mis en place d’incroyable commission à vie, ce qui à poussé de nombreuses personnes à en faire la promotion. Aujourd’hui, Aurélien ne partage plus de vidéos ni d’autres types de contenu. Il s’est détaché du business de la formation pour se consacrer à son outil System.io.
Quelle conclusion sur le futur des business de formation?
Est-ce que vraiment on peut en tirer une conclusion des différents parcours des formateurs mentionnés dans cet article? Est-ce que finalement, ce qu’il en ressort, c’est l’idée que le business en ligne existe tant que le formateur le veut.
À l’image d’Aurélien Amacker qui à tout arrêté pour se consacrer à son entreprise ou à l’extrême opposé où on voit Olivier Roland vendre la même formation, on ne peut pas trancher. Cela dépendra des personnalités de chacun.
Finalement, on se rend compte qu’on peut aussi en faire ce qu’on veut et que nos business suivent inexorablement nos personnalités et nos ambitions. Cela dépend aussi des objectifs personnel et professionnel que l’on se fixe.
Certains voudront lancer leurs entreprise et être réellement des entrepreneurs ( vendre un service/un produit) et d’autres vondront rester des info-preneurs. Question de choix.
En fait, c’est comme cela que le business en ligne devient intéressant pour moi. Comme pour de nombreux secteurs, cela évolue avec le marché. Hier encore, c’était principalement avec des écrits qu’on vendait et aujourd’hui, c’est avec les vidéos, etc.
Ce que je retiens de ce petit tableau de ce que font les formateurs d’hier, c’est que cela est flexible et variable selon nos envies.
Et vous? Avez-vous un parcours que vous préférez? Comment vous voyez-vous dans 10 ans? Vendre la même formation? Quittez la formation en ligne et faire autre chose?
Je vais bien voir si certains répondent..ou pas.
Article intéressant. C’est vrai qu’on lit peu d’article qui font le bilan 10 ans après.
Il y a aussi Cédric Annicette qui continue de bien fonctionner en vendant des formations. Et il y a les nouveaux comme Yomi Denzel qui vend des formations en plus de son business de dropshipping sur shopify.
Bref le business en ligne fonctionne toujours mais maintenant il y a beaucoup de concurrence. La vente de formations « gagner de l’argent » est même devenu un gag. Youtube est infesté de vendeurs de rêve aahahah ^^
Salut Inex moi je me vois plutot comme un formateur avec une application à succès un peu comme M. Amacker
franchement, t’as bien raison, c’est celui qui s’en sort le mieux, je trouve.